Rêves parisiens

Marcher la nuit

Avaler la fraicheur du vent

Mes mains gelées

Coups de poing qui serrent l’abime.

L’amour imagination surgit

Colonne vertébrale de Paris.

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Les rues, espace coloré noir et frêle

Une idée en train de naître

Lettres de l’alphabet collier

Qui arpente les lois du faire

Physiques surréelles

Autres.

Vingt ans à embrasser cette braise

Mélancolie douce parisienne

Qui excite le pouvoir des peines.

Les mots, agents d’un autre présent

Survolent le sol.  

Univers parallèles

La pesanteur s’envole.

Symphonie du Nouveau Monde

Dvorak fantôme qui rode

Les notes enflamment le monde.

Une voie éclaire la marche

Le monstre conscience l’arrache.

Nuit unique.

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